Touchés par Montserrat...
Après deux semaines en Guadeloupe à attendre un apaisement côté météo, nous levons enfin l'ancre avec Lotus en direction de Montserrat. Toujours une boule au ventre à l'idée de cette traversée... pourvu que les vagues se soient suffisamment aplaties, pourvu que le vent ne soit pas trop fort, pourvu qu'on ne prenne pas un grain violent... d'autant que nous partons en même temps que Lotus pour qui les navigations sont rarement paisibles... finalement, ce ne sera pas le grand confort mais on arrive !!!
Posés à Little Bay pour faire les formalités d'entrée, le mouillage est... rouleur... très rouleur !! Nous nous déplaçons juste un peu plus loin à Rendez-vous Bay car nous risquons de gêner le trafic des ferries, mais sans surprise c'est le même inconfort ! Tant pis, nous voulons absolument la visiter cette île donc on va supporter.
La nuit sera courte et agitée, mais nous sommes tous prêts et heureux de rejoindre la terre ferme et Jackenson notre guide à 8h30.
L'histoire récente de Montserrat est douloureuse, et nous ramène à beaucoup d'humilité face aux forces de la nature. En 1995, le volcan s'est réveillé, provoquant successivement jusqu'en 2012 des coulées pyroclastiques (mélange à haute température de gaz volcanique, de vapeur d'eau et de particules solides qui s'écoulent à grande vitesse dévastant tout sur son passage), éruptions explosives projetant pour certaines des tonnes de cendres à plus de 10 000 m d'altitude. En 1997, la capitale Plymouth et le sud de l'île furent ensevelis sous une épaisse couche de cendres et de débris volcaniques.
Les habitants, au nombre de 12 000 en 1997, ont fui vers l'Angleterre essentiellement pour 10 000 d'entre eux. Ils sont aujourd'hui 5000 grâce à une immigration venant d'Haïti, Jamaïque...
Une zone d'exclusion a été instaurée, à terre et en mer, et aujourd'hui encore le territoire est inhabité.
Nous n'avons pas pu nous y rendre car il faut une autorisation qui n'est pas délivrée le week-end, et nous avons visité... samedi.
Nous avons quand même pu observer à distance ce "spectacle d'apocalypse", constitué des coulées cendrées, et accéder à des territoires abandonnés où maisons, hôtels, rues sont vides, silencieux, et où la vie et le temps se sont arrêtés...
L'ambiance s'est allégée sur le chemin du retour à l'occasion d'un souci technique. Nous avons tout simplement failli perdre la roue avant gauche du véhicule ! Suite à une crevaison pendant la visite, Jackenson a remplacé la roue par une qu'il venait d'acheter mais qui n'était pas adaptée 😀. Il a eu beau resserrer les boulons à plusieurs reprises, et nous dire que tout allait bien, tout à coup gros bruit, arrêt immédiat, et la roue... penchée et 3 écrous dispersés sur la route !!!
Nous étions heureusement dans son village. Le temps pour lui d'aller récupérer une autre roue, et nous sommes repartis !
Nous avons été touchés par cette île aujourd'hui paisible et qui tente de reconstruire son économie, l'accueil y est chaleureux, nous y serions bien restés un peu plus longtemps si le mouillage avait été plus... confortable 😀😀
Sitôt la visite terminée, nous levons l'ancre en direction de Nevis, nous avons une trentaine de miles à effectuer, et la navigation sera sereine et agréable : 20 noeuds de vent, une moyenne de 9 noeuds de vitesse, et un plan d'eau calme ! Merci Elodie pour les photos !!
Posés à Little Bay pour faire les formalités d'entrée, le mouillage est... rouleur... très rouleur !! Nous nous déplaçons juste un peu plus loin à Rendez-vous Bay car nous risquons de gêner le trafic des ferries, mais sans surprise c'est le même inconfort ! Tant pis, nous voulons absolument la visiter cette île donc on va supporter.
La nuit sera courte et agitée, mais nous sommes tous prêts et heureux de rejoindre la terre ferme et Jackenson notre guide à 8h30.
L'histoire récente de Montserrat est douloureuse, et nous ramène à beaucoup d'humilité face aux forces de la nature. En 1995, le volcan s'est réveillé, provoquant successivement jusqu'en 2012 des coulées pyroclastiques (mélange à haute température de gaz volcanique, de vapeur d'eau et de particules solides qui s'écoulent à grande vitesse dévastant tout sur son passage), éruptions explosives projetant pour certaines des tonnes de cendres à plus de 10 000 m d'altitude. En 1997, la capitale Plymouth et le sud de l'île furent ensevelis sous une épaisse couche de cendres et de débris volcaniques.
Les habitants, au nombre de 12 000 en 1997, ont fui vers l'Angleterre essentiellement pour 10 000 d'entre eux. Ils sont aujourd'hui 5000 grâce à une immigration venant d'Haïti, Jamaïque...
Une zone d'exclusion a été instaurée, à terre et en mer, et aujourd'hui encore le territoire est inhabité.
Nous n'avons pas pu nous y rendre car il faut une autorisation qui n'est pas délivrée le week-end, et nous avons visité... samedi.
Nous avons quand même pu observer à distance ce "spectacle d'apocalypse", constitué des coulées cendrées, et accéder à des territoires abandonnés où maisons, hôtels, rues sont vides, silencieux, et où la vie et le temps se sont arrêtés...
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| Photos prises de loin car la navigation est interdite le long de la côte |
Nous étions heureusement dans son village. Le temps pour lui d'aller récupérer une autre roue, et nous sommes repartis !
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| Bien installés à l'ombre pendant la réparation ! |
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| Hôtel en cours de réfection |
Sitôt la visite terminée, nous levons l'ancre en direction de Nevis, nous avons une trentaine de miles à effectuer, et la navigation sera sereine et agréable : 20 noeuds de vent, une moyenne de 9 noeuds de vitesse, et un plan d'eau calme ! Merci Elodie pour les photos !!
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| Vraiment cool, çà faisait longtemps !!! |























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